En utilisant le corps pour construire des images photographiques, je joue avec la notion des structures de vérité dont les sciences biomédicales sont culturellement imprégnées et qui sont normalisées et déployées par le langage. Précisément là où l’observateur se tournerait vers le discours médical pour connaître les spécificités et les distinctions, il se trouve plutôt devant des catégories et des frontières brouillées. Les poses, la dentelle peinte sur le corps, l’absence d’organes génitaux spécifiques sont tous des attributs liés entre eux comme des insignes de la subjectivité des genres.